Yann a la niaque. Il cherche en vain une place de chef-cuisinier ; il trouve en vrai l’amour avec Nadia et son jeune fils Slimane. Dès lors l’espoir est possible, et se projeter dans l’avenir une nécessité. Le couple n’a pas un rond mais va pouvoir ouvrir un restaurant grâce aux emprunts ; ça c’est l’espoir. Le crédit revolving et la spirale du surendettement, ça c’est la réalité. Nadia choisit de s’éloigner de ses amours pour un travail au Canada. Yann se retrouve seul pour s’occuper de Slimane, dans un dénuement croissant et face à la brutalité de notre société, côtoyant misère et marchands de sommeil. Dans l’adversité, une complicité peut naître entre Yann et Slimane.
C’est avec force et sensibilité que le réalisateur campe des personnages attachants et des situations dramatiques, avec des acteurs justes, notamment une Leïla Bekhti touchante et simple, pleine de charme.
GLR