Mercredi Un centre commercial. Petits et grands blocs accolés les uns aux autres. Couleurs flashys. Vert pour Speedy, bleu pour Leclerc. Chacun essaye de capter le regard du consommateur. Dans ces artères de déambulation, rien pour s’asseoir. Aucune chaise...
Lire la suiteJe rentre à l’instant, rapidement, dans le bar. Et d’instinct, je sens que ce n’est pas L’instant habituel. Le bar est là pourtant, inchangé. Les tables noires et leurs petites lampes accrochées sur le côté de chaque box. La moquette brune, profonde....
Lire la suiteA la manière de Michel Pastoureau (Les couleurs de nos souvenirs, journal chromatique…), j’écris mon histoire d’or. OR… est une couleur… Or est un changement, un appel à penser autrement : « vous croyez savoir cela… vous avez entièrement raison d’ailleurs…...
Lire la suiteC’est au 19 rue des bons-enfants… J’y suis revenue et rien n’avait changé ou si peu… La façade blanchie devenue grisâtre et les pierres de plus en plus apparentes… le passé remontait le long des gouttières, les racines remontaient sur le mur pour alimenter...
Lire la suiteVoir mon fils sourire, son visage s’éclairer et sa fossette se creuser sur le bord de la joue… Entendre nos pas crisser dans la neige, un silence enveloppant le temps immaculé… Sentir l’eau chaude, bouillante, couler le long du dos, dérouiller mon corps...
Lire la suiteLe gâteau de Pacha Mama M í a C’est un gâteau ancien, au nom imprononçable, d’un yiddish incertain d’une Mamie M í a, la très belle Mamie aux cheveux poivre et sel, qui pouvait aussi être très soupe au lait … ! Le Simmot Kurer… mais oubliez le nom original...
Lire la suiteBonjour ma grande handicapée ! Ô toi qui ne sais jamais trop que faire de mon corps. Tu es une bien piètre marionnettiste. Alors, voilà trois personnes se présentent à moi, que tu ne connais pas et tu m’emportes comme un pantin démantibulé… Je sens que...
Lire la suiteMais que fait-elle ?... Depuis que ce serveur peu aimable m’a emmenée avec le café fumant devant sa petite table en fer forgé, sous la tonnelle, elle n’a pas bougé. Elle, c’est la fille qui viendra déposer ses lèvres sur le bord de mon corps de faïence....
Lire la suiteEnfanter une nouvelle fois, Jouer à pile ou face, Enfreindre le temps et sa nasse… L’enfance flanche, l’enfance s’épanche, An fantôme, tombe en faillite. L’enfance franche, l’enfance tranche, Demain elle sera fanée et rance. Une enfance d’attente sort...
Lire la suiteLa pièce s’assombrit. Il doit être tard déjà. Allumer la lampe… j’ai froid aux pieds. Et rentrer me pelotonner au fond du lit, frotter mes pieds l’un contre l’autre… Bon j’arrête à la fin de la page… j’arrête et je rentre dans le lit. Papa n’est toujours...
Lire la suite