Isidora et Enrique, octogénaires, vivent avec leurs deux vieux chats dans leur appartement de Santiago du Chili situé au 8e étage. L’ascenseur est de nouveau en panne, clouant Isidora chez elle en raison de ses difficultés de mobilité. Elle commence aussi à souffrir de quelques absences. Enrique est au petit soin pour sa femme. Dans cette ambiance paisible, Rosario, la fille tumultueuse et cupide d’Isidora, et sa petite amie Beatriz/Hugo viennent troubler leur quiétude.
C’est un film à la fois sur le couple âgé dont l’autonomie risque d’être mise à mal, sur les difficultés de relation entre mère et fille dont les racines sont probablement profondes, sur le mal de vivre d’une quadragénaire et sur l’acceptation du couple homosexuel. Un film avec de nombreuses longueurs mais qui sont justifiées pour asseoir les difficultés de la vieillesse et les relations entre les protagonistes. Une ambiance de huit-clos parfois pesante, forte heureusement contrebalancée par des instants de grâce. L’interprétation est impeccable.
GLR