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Monsieur Lazhar - de Philippe Falardeau (2011) - avec Mohamed Fellag
Bachir Lazhar, la cinquantaine, est immigré algérien, refugié politique à Montréal en attente d’hypothétiques papiers libérateurs. Il se propose de remplacer au pied levé une enseignante de primaire qui vient de se pendre dans sa classe, découverte par deux gamins. Malgré le fossé culturel qui les sépare, ce maître d’école très « vieille France » et ses jeunes élèves québécois vont peu à peu mutuellement apprendre à se connaître, à s’apprécier et à se comprendre. En dépit des tragédies que vivent chacun de leur côté les élèves et leur professeur, ou bien grâce à elles et leur entrecroisement, ils vont tenter de retrouver un équilibre et rompre le silence, imposé par des parents et enseignants surprotecteurs.
Bachir incarne l’intégrité en voulant enseigner, quand dans son pays, sa famille souffre et en saigne. La morale de cette histoire est aussi que les jeunes enfants ont moins d’a priori que les adultes et ont une capacité de reconstruction inégalable.
Fellag est remarquable de justesse, de même que les deux jeunes protagonistes.
GLR
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